Comment percevez-vous l'évolution du bouchage des vins ? (Interview 3/4)
Troisième et avant-dernière partie de notre entretien avec Thierry Desseauve, Philippe Faure-Brac, Miss GlouGlou, Jean-Michel Peyronnet, Laure Gasparotto et Miss Vicky Wine. Nous nous intéressons cette semaine au bouchage des vins, notamment au bouchon de liège : quelle évolution ressentez-vous depuis une dizaine d’années ?
“Les fabriquants de bouchons de liège, depuis 10 ans, ont fait d’énormes progrès”Pour Philippe Faure-Brac, “un vin qui va vieillir très longtemps a besoin de puiser un peu d’énergie dans le liège et dans ses vertus”. Ces propos du Meilleur Sommelier du Monde 1992 fait écho à l’affirmation deThierry Desseauve : “on imagine mal un grand vin de Bordeaux fermé par autre chose qu’un très beau bouchon de liège”. Et même si ce dernier estime qu’il existe “toujours des nuances d’une bouteille à l’autre”, Philippe Faure-Brac affirme que “ça rend unique l’instant particulier de la dégustation”. Thierry Desseauve souligne enfin qu’ “un vin sur 50” présente un goût de bouchon (...) “on voit bien que clairement il y a eu un changement”.
Les journalistes Laure Gasparotto et Jean-Michel Peyronnet concluent pour leur part qu’ à l’avenir, le bouchage des vins se fera toujours “en majorité avec du liège”.
Rendez-vous la semaine prochaine pour la dernière partie de notre interview.
Et vous, comment voyez-vous le bouchage des vins dans les années qui viennent ?